Google détaille sa feuille de route 2022 pour la sécurité de son Play Store

Google détaille sa feuille de route 2022 pour la sécurité de son Play Store

Google détaille sa feuille de route 2022 pour la sécurité de son Play Store

Plusieurs améliorations notables sont prévues cette année pour la sécurité des applications Android, de manière plus ou moins directe.

Courant avril apparaîtront ainsi les premières fiches descriptives des pratiques de sécurité liées aux données sur les fiches applicatives. Le fameux « nutriscore » appliqué par Apple depuis un moment, et dont Google mentionne le retour clair des utilisateurs sur l’intérêt de ces informations : quelles sont les données collectées, ce qui est partagé, comment elles sont stockées, etc.

Le deuxième morceau de taille, c’est bien sûr l’arrivée de l’initiative Privacy Sandbox, dont nous avons parlé en détail récemment. Pour rappel, une version bêta est prévue vers la fin de l’année, avec plusieurs préversions pour développeurs d’ici là.

Google note également l’accès pour tous à son API Play Integrity, qui permet aux jeux et applications de s’assurer que les utilisateurs reçoivent bien l’expérience prévue. Le service peut détecter des comportements frauduleux, notamment dans les jeux, afin d’éviter par exemple que des joueurs trichent.

Google renforce en outre la communication autour des SDK tiers. L’année dernière, un mécanisme a été introduit pour leur permettre de notifier les développeurs sur la publication de mises à jour critiques. Dans les mois qui viennent, d’autres informations seront disponibles : niveau d’adoption, taux de rétention, permissions du runtime…

Enfin, deux changements sont introduits pour responsabiliser les développeurs. D’abord, un nouveau badge pourra être apposé sur la fiche descriptive de sécurité pour signaler que les règles de restriction sur la publicité et les données personnelles sont respectées, dans le cadre de la protection de l’enfance.

Ensuite, une évolution à venir des permissions, dans l’optique de forcer les éditeurs à ne demander que les autorisations strictement nécessaires à leurs applications. Google dit être « en discussions actives » avec les développeurs pour les vieilles applications recourant aux API d’anciennes versions d’Android.

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